BWA BANDE 1999 de Marie-Reine de Jaham

Comme son nom ne l’indique pas, il ne s’agit pas de ce fameux remède contre les problèmes sexuels, quoique… Oui, mais non. C’est un roman qui se veut policier, tout en pointant les travers de la société créole. L’auteure sait de quoi elle parle car étant béké, elle a vécu ces situations de l’intérieur.

Alors, le roman commence sur le crime d’un béké. Lors de la lecture de l’héritage la famille découvre l’existence d’enfants illégitimes. Il est vrai que cet homme était un grand coureur de jupons devant l’Eternel. C’est ainsi que ses enfants partent à la recherche du « troisième type ».

Autour de cette mort et de l’héritage, va se dérouler un huis clos familial. On y découvre intrigues et manipulations. Marie-Reine de Jaham nous plonge au cœur de cette société enracinée dans les îles. Il y a tout ce qu’il faut pour en faire un vau-de ville créole: argent , meurtre et surtout, vaudou, sans compter les secrets cachés et les interdits. Que serait un roman créole sans vaudou? Je n ‘ose même pas y penser. Imaginez des crêpes sans chocolat…. Non, non, non, qui dit Antilles, dit créole, donc vaudou, dans l’ordre ou le désordre. Au choix!

A travers ce roman la plongée au sein de cette société se fait durement. Vous rentrez de suite dans le vif du sujet. Vous découvrez cette économie typique à cette région (entre commerce de contrebande et commerce licite). Vous vous trouvez emportés par les tambours et les incantations, une société si différente et si proche. La situation reste tendue durant tout le roman. Le suspens absolu. Ce qui, peut-être, est à l’origine du titre du roman…..

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