Bonjour à tous. ça y est 2018 a posé ses bagages pour une nouvelle aventure avec vous, avec moi, avec nous. Comme d’habitude (je sais que vous le faites aussi), c’est le moments de prendre de nouvelles résolutions. Entre nous, j’en prends beaucoup. Vraiment beaucoup et puis… je remets au lundi suivant (procrastination endémique chez moi), puis au mois suivant, puis j’oublie tout. Il faut le dire, il y a tellement de jours que je m’y perds.
Qui suis je? J’ai fait toutes mes études en Afrique. Mon père était passionné de contes où intervenaient des êtres magiques, des djinns, de ses aventures dans une Côte d’Ivoire Coloniale, de ses nuits à Abidjan où les copines et les djinns avaient la part belle. Ma mère nous parlait de ti-Jean lhorizon, de ses voisines quimboiseuses. Tout comme en Afrique, aucune mort n’était normale. Que ce soit sur son île ou dans le pays de mon père, les djinns ou les soucougnans se partageaient les nuits ténébreuses. Mes frères et sœurs rivalisaient pour présenter aux plus jeunes des contes – pièces de théâtre, des chants inventés au fur et à mesure de l’histoire qui se déroule. Chaque personne avait une voix à faire. Moi, j’étais le lion (j’étais un vrai schtroumpf grognon). Le coucher était un vrai moment de pur bonheur. Il était attendu avec impatience. L’histoire était sans fin. Le héros mourait chaque soir et ressuscitait le lendemain pour une nouvelle aventure. Ce qui est sûr, c’est que chacun se souvenait de son rôle et le pauvre héros du conte n’avait rien à envier à Zadig que nous n’avons connu que très tard
Je tenais à vous remercier de prendre de votre temps pour lire mes petits billets sur les oeuvres littéraires et leurs auteurs. Chaque jour son lot d’idées. Non, non, rassurez-vous, mon cerveau ne fume pas. Pas du tout. Comme c’est le moment de bonnes résolutions, alors je vais vous dire. je continuerai à vous donner des anecdotes sur la littérature Afro-Antillaise. Nous ferons un long chemin ensemble, du moins, je l’espère. Ce blog est le vôtre . Alors n’hésitez pas. Vous avez des idées, des oeuvres, des auteurs à découvrir, n’hésitez pas. je vous en parlerai avec plaisir. Alors, je vous dis à bientôt . Ba bènène (jusqu’à la prochaine fois en ouolof). Merci de faire ce bout de chemin avec moi. A bientôt, alors, pour de nouvelles découvertes