Ernest Pépin, le poète-romancier 1950

Une découverte, il y a des années. Mais, cette fois, pas au sein d’une grande librairie, mais, au cours d’une exploration Internet. Eh oui, au cours de ma recherche effrénée de nouveaux auteurs, j’ai exploité la richesse du Net pour trouver des petites maisons d’édition. Résultats: j’en ai trouvé  Outre-Mer. Bilan, une « trâlée » (comme le dirait un certain Confiant) d’écrivains, dont Ernest Pépin, scribe devant l’Eternel. Né le 25 septembre 1950 à Castel-Lamentin en Guadeloupe, il a été enseignant, critique littéraire, animateur sur France 3.

Ernest Pépin est une icône  qui défend la culture Antillaise. Il fait partie de l’élite. Pour tout dire, sa créolité coule de sa plume à chaque écrit. Il a exploré le monde de la littérature dans sa diversité et a offert à la postérité des bijoux littéraires. Il a obtenu de nombreux prix:

  • Prix Casa de las Americas (1991) pour boucan de mots libres (poésie 1991)
  • Prix littéraire des Caraïbes (1993) pour l’homme au bâton (roman 1992)
  • Prix RFO du livre (1996) pour tambour Babel (roman 1996)
  • Prix arc en ciel de radio média (2000) pour le tango de la haine ( roman 1999)
  • Prix casa de las Americas (2000) pour l’écran rouge (roman jeunesse 1998)
  • Prix Robert Delavignette de l’académie des sciences d’Outre-Mer (2011) pour le soleil pleurait (roman 2011)10655159_10152514003249633_2548920067586068934_o
  • Officier de l’Ordre des Arts & Lettres
  • Chevalier de l’ordre National du mérite

Il s’inspire de son île, la Guadeloupe. Son écriture est puisée dans l’oralité. Il sonde l’âme de ses compatriotes et présente les réalités insulaires. Aussi, parle t-il souvent  de la difficulté pour les Guadeloupéens, de faire un choix entre tradition et modernité. Dans Coulée d’or (1995), un roman autobiographique, il souligne son amour pour la lecture et l’écriture. Le soleil pleurait (2011) est son ode à Haïti, au courage du peuple haïtien face à toutes les catastrophes vécues. L’envers du décor (2006) montre le vrai visage de la Guadeloupe, son île natale. Dans « la darse rouge »(2011) Don Moril le policier fait des siennes dans une Guadeloupe loin de la carte touristique. En le lisant on se rend compte que Ernest Pépin a pris un grand plaisir à écrire son premier polar. On s’abandonne à cette enquête et on vit au rythme de cette Guadeloupe du délit.

Ernest Pépin est un écrivain prolixe qui a une bibliographie très riche et très variée. A savoir :

  • Au verso du silence (poésie) 1984
  • Boucan des mots libres (poésie) 1991
  • Salve et salive (poésie) 1991
  • L’homme au bâton (roman) 1992
  • Babil du songer (poésie) 1997
  • L’écrin rouge (roman ) 1998
  • Le tango de la haine (roman) 1999
  • Africa solo (poésie) 2001
  • Lettre ouverte à la jeunesse (roman) 2001
  • La Soufrière (roman) 2001
  • Hurricane (roman) 2005
  • Le goût de la Guadeloupe (roman) 2008
  • Dits de la roche gravée (poésie) 2008
  • Toxic island (roman) 2010
  •  Le Bel incendie (Poésie ) 2012
  • Marie Galante credo à contre mer (poésie) 2013
  • Guadeloupe ouvre ses ailes froissées (poésie)2015
  • Le griot de la peinture (roman) 2015
  • Migrations insulaires (roman) 2017

 

 

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