Rabah Belamri est né le 11 octobre 1946 à Bougaa en Algérie. En 1962, lors d’un des derniers bombardements de fin de guerre sur l’hôpital où il se soignait, il perd la vue. Ce qui ne l’empêche pas de continuer ses études à l’école des jeunes aveugles d’Alger. Il arrive à Paris en 1973. Il y débute sa carrière littéraire. Lors d’une intervention chirurgicale dans un hôpital parisien, il perd la vie le 20 septembre 1995.
Comme tout conteur, Rabah Belamri sait faire chanter les mots. Il sait les utiliser pour les rendre poétiques, faire danser les maux, les mots. On se régale à chaque ligne, à chaque paragraphe. L’humour est très subtile et quel que soit le sujet abordé, il n’y voit que le côté profondément humain. Un très bon écrivain qui a disparu, malheureusement, trop tôt.
BIBLIOGRAPHIE
- 1980 L’oeuvre de Louis Bertrand, miroir de l’idéologie colonialiste
- 1982 Le soleil sous le tamis – récit
- 1982 La rose rouge – Contes
- 1982 Les grains de la douleur
- 1983 Chemin de brûlure – poésie
- 1985 Le galet et l’hirondelle – Poésie
- 1986 L’oiseau du grenadier – Contes, proverbes
- 1986 Proverbes et dictions algériens
- 1987 regard blessé
- 1989 L’asile de pierre
- 1989 Jean Sénac: entre désir et douleur – essai
- 1989 L’olivier boit son ombre – Poésie
- 1991 L’âne de Djeha
- 1991 Enfance, enfance
- 1992 Femme sans visage
- 1993 Pierres d’équilibre – Poésie
- 1994 Mémoire en archipel récits
- 1996 Chronique du temps de l’innocence
- 1998 Corps seul – Poésie
- 1998 17 contes Algériens
- 2004 Le bélier de la montagne
A reblogué ceci sur Amélie Diack Auteure.
J’aimeJ’aime