Sainte Lumière bénie soit ma Prière !
J’adore la dialectique sacrée des ombres
Le muet conjuguant au présent le plus vieux
Et le plus beau des verbes sur la terre : AIMER !
Je voudrais être souffle qui donne vigueur
Et insuffle le charme à l’aile du bel ange.
Je voudrais être âme à la nuit qui féconde
Mystérieux paradoxe où la vie se fait Mort !
Seigneur, fais de moi l’émotion qui terrasse !
La symphonie qui ne meurt, le bonheur naissant
A la croisée généreuse et belle des races !
Ô Seigneur ! Comme je voudrais au point du jour,
Être l’Aube – Solfège qui allège et rythme
La cadence élégante de l’humanité,
Debout avant soleil et déjà sur le front
Essuyant la goutte laborieuse et salée !
Blancheur plurielle sur la rosée des prés,
Les colombes tournoient sous l’indigo du ciel !
Mon cœur ivre crie liberté. Ô liberté !
En mon âme ruisselle la source limpide
Au parfum d’Ilihine. Il me tarde Seigneur
D’être poète pour la quiétude des hommes.
Vois ! Ma Muse chaste de puberté trépigne !
Ah ! Je voudrais être poète !
Sur la voie lumineuse et belle
Qui mène à la source éternelle
Seigneur, je te confie deux vœux :
Une grâce divine ô Miséricordieux
Sur la fertilité de ma Muse compagne
Et sublimé l’élan de mes doigts tout de hargne.
Le Poète de Ndayane. Extrait « Odes Éternelles » – 2012 –
Merci à toi pour ce superbe poème
J’aimeJ’aime
Au juste endroit !
Orphelin serait le poème, sans cette illustration sublime et exquise
Sur le cou dénudé de la reine elle fait collier incrusté de rubis !
Merci Amel Lee
J’aimeJ’aime