Quatrième de couverture
La charmante Malienne vida d’une traite, la tristesse dans l’âme, le verre de whisky que l’on venait de lui tendre. Elle remercia ensuite l’employé de l’Evasion, l’un des dancings mythiques de la capital malienne, et sortit après avoir posé le contenant sur le comptoir. Une fois dehors, l’air chaud fouetta brutalement le visage de la Bamakoise qui eut l’impression d’avoir la tête lourde. Le malaise s’accentuait au fur et à mesure qu’elle marchait. A un moment donné, elle fut en proie au vertige. La nausée l’indisposa. Le whisky était-il empoisonné? Tout à coup, le vide s’installa dans son esprit et ses jambes la lâchèrent. Elle s’écroula. Non loin de là, les derniers fêtards eurent l’impression qu’une très forte lumière s’extirpa de la masse corporelle qui était allongée à même le sol et se dirigea, en tourbillonnant, vers le haut pour disparaître dans le ciel noir…
Voir l’article original 394 mots de plus