L’auteure
Leila Aboulela est née en Égypte en 1964,. Cependant, elle grandit à Khartoum au Soudan. Sa mère est égyptienne et son père soudanais . Elle fait ses études à la Khartoum American School et à l’Université de Khartoum avant de se rendre en Angleterre et d’y obtenir un diplôme en statistique à la London School of Economics. Elle vit Doha, au Qatar.
Ses écrits
Voici ce que dit l’auteure à propos de ses écrits:« Mes romans reflètent une logique musulmane, mais mes personnages n’ont pas nécessairement un comportement de « bons » musulmans. Ils ne sont ni parfaits ni des modèles à suivre mais des personnages complexes qui essaient de pratiquer leur foi et de donner un sens à la volonté d’Allah dans des
conditions difficiles ».
« Quand j’écris, je ressens du soulagement et de la satisfaction de voir que ce qui occupe mon esprit, ce qui me fascine et me trouble, est légitimé par la forme et la tension d’une histoire. Je veux montrer la psychologie, l’état d’esprit et les émotions d’une personne qui a la foi. Je voudrais aller en profondeur, ne pas regarder le mot «musulman» comme une identité culturelle ou politique, mais quelque chose de proche du centre, quelque chose qui transcende mais ne nie pas le genre, la nationalité, la classe et la race. J’écris des fictions qui reflètent la logique
islamique; mondes fictifs où la cause et l’effet sont régis par une logique musulmane. Cependant, mes personnages ne se comportent pas nécessairement comme de «bons» musulmans; ils ne sont ni des idéaux ni des modèles. Ce sont, à mon sens, des personnages imparfaits qui tentent de pratiquer leur foi ou de donner un sens à la volonté de Dieu, dans des circonstances difficiles. »
La traductrice – Nouvelle – [1999, traduit en français en 2003]
Dans Le Musée [2002 publié en français en 2004] elle dresse un portrait satyrique de la société écossaise. Elle met en parallèle la vie de deux étudiants, l’une Soudanaise, l’autre écossais. Ce roman a obtenu le Prix Caine
Le Minaret [2005, traduit en français en 2006] aborde l’exil, la difficulté de se reconstruire après avoir vécu des moments traumatisants.
Leïla Aboulela a écrit d’autres livres en anglais: Coloured lights [2001], Lyrics Alleys [2010], The kindness of ennemies [2015], Elsewhere home [2018].
Ses prix
Leila Aboulela a été primée à de nombreuses reprises: 2011 Commonwealth Writers Prize (Eurasia Region, Best Book), 2011 Scottish Mortgage Investment Trust Book Award (Fiction), 2003 Race and Media Award, 2002 PEN/Macmillan Silver Pen Award, 2000 Caine Prize for African Writing, 2000 Saltire Society Scottish First Book of the Year Award.
A reblogué ceci sur Amélie Diack Auteur.
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