Elle n’est pas triste
Une vie qui s’en va
Même à l’aube d’un jour
Nouveau
Brodée des couleurs de feuilles
D’automne
Tapissant les allées de velours
De forêts hospitalières
Ce n’est pas triste
La vie qui s’éloigne
Quand les souffles printaniers
Bourgeonnent
Et bénissent de leurs effluves
Les espoirs des hommes
En quête de rêves à réaliser
De créations à sublimer
Et que les vents ex île
Caressent les rivages
Aux chevelures d’or
Elle n’est pas triste
La vie qui s’échappe
D’un corps livré
A la Liberté de l’esprit
Quand les vêpres ouvrent
Les portes de prières
Pour renouveler à l’âme
Leur serment
Protecteur
Quand dans la fureur
De l’exaltation
Et des interstices
Du Temps
Naissent des enfants
Qui enfantent le Bonheur
Ce n’est pas triste
Une vie qui meurt
Telle une graine dans les mains
D’un semeur
Une vie qui se meurt
Tel le regard d’un mineur
Dans la fierté des corons
Telle la joie d’un musicien
Débutant enchanté
Qui réussit son ré mineur
Elle n’est pas triste
Une vie qui jalouse
Les étoiles filantes
Quand elle a déjà
Illuminé
Tous les êtres
Qu’elle a touchés
Toutes les vies-lucioles
Qu’elle a fait pétiller
Le 16 octobre 2017 au Resto Le Saïgon , Paris 13
Je déclamerai 1000 fois ce poème pour mémoriser les plus beaux mots guérissant mes vilains maux…merci Dr
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