Une petite amphore remplie d’eau
Pour les ablutions rituelles
Dans le creux d’une vallée aride
Dans la joie du jour commençant
Dans le bruit et la germination du temps
je n’ai rien à moi – sauf la crainte de Dieu
C’est Dieu qui pourvoit à la vie
Qu’Il m’a donnée
Jusqu’à mon heure ultime
Où il ne fera point nuit
Comme un papillon de nuit
Qui se jette
Avec joie sur la flamme
Là où les étoiles brillent
Qu’en diagonale de nous
telle une superbe amphore délicatement posée sur une belle dune
J’aimeJ’aime
très délicat et plein
J’aimeJ’aime