Quatrième de Couverture
Aïda, jeune femme dakaroise, deux ans après le décès accidentel de son mari, apprend qu’elle est endettée. Elle fait confiance à Marie, son amie d’enfance pour surmonter cette épreuve. Les deux trentenaires vont reprendre une nouvelle vie de bourgeoise, fréquenter les plus hautes personnalités de la ville. Plusieurs évènements bouleversants et mystérieux vont changer le cours de cette vie rêvée…
Chronique
En Afrique, il ne faut jamais jouer avec les légendes. Le prix demandé par les djinns est souvent supérieur à la volonté humaine. L’or de Ninkinanka réclamera peut-être le prix du sang. Le prix des sens. Le prix du désir. Le prix garanti pour une légende. Deux amies. Deux âmes sœurs. Deux destins. Une amitié solide qui a survécu aux vicissitudes de la vie. Deux jeunes femmes si différentes et si complémentaires. Leur amitié survivra t-elle à l’amour, à la cupidité, au mensonge, au mystère?
L’or de Ninkinanka est le récit de deux solitudes. De deux cœurs abimés par le chagrin. Par la douleur. Par le deuil d’un amour qui ne fut jamais. C’est l’histoire d’un rêve qui se tisse en filigrane. D’un rêve qui se réalisera peut-être. Deux femmes unies par le rêve de l’absent. L’histoire de deux amies qui vivent différemment leur solitude et qui croient, sans se l’avouer, en des lendemains meilleurs. Des lendemains qui chantent l’aisance, le bonheur. Comment y accéder sans perdre son âme? Sans se brûler les ailes tel le papillon de nuit sur la flamme d’une bougie?
Le récit est rythmé par la solitude d’un cœur qui ne bat que pour vivre. Une vie étrange et dure. Dès le début, nous sommes pris dans les filets de la curiosité. De la hâte de savoir. De ce besoin irrépressible d’avoir une baguette magique pour tout changer. Le suspens dure jusqu’au bout. La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Aïda et Marie s’en rendront peut-être compte. Un jour. Avec ou sans l’or de Ninkinanka.
Note 19/20
9791090147294 Teham Editions 243 p. 15€
A reblogué ceci sur Amélie Diack Auteur.
J’aimeJ’aime