Quatrième de couverture
Le corps mutilé d’une folle a été découvert sous le pont des indigents non loin d’un restaurant très fréquenté. Lardée de coups de couteau et amputée d’une main, la victime avait été décrite comme inoffensive. Les enquêtes duraient depuis un mois lorsqu’un enfant qui rentrait de l’école, le soir, fut sauvagement agressé et amputé d’une main. Les policiers du célèbre 20ème arrondissement tentent de découvrir d’éventuels liens entre les deux affaires, dans une ville où les périodes électorales connaissent généralement un regain de crimes rituels.
Chronique
Le meurtre d’une femme rendue folle par la maltraitance de ses parents et de son mari. Que s’est-il passé? Est-ce un meurtre lié à un rituel? Pourquoi? Qui a pu être l’auteur de ce crime sauvage? Le mari? Un rôdeur? Que dire de cet enfant amputé d’une main comme la première victime? Deux énigmes que doivent résoudre l’inspecteur Marouf et ses collègues du commissariat du 20ème.
L’enquête se fait à un rythme africain. Tranquille. Au gré des découvertes. Au gré des témoignages d’une population très impliquée. Au gré des insinuations. Pas de courses-poursuites intempestives ou presque. Pas de coups de feu bruyants et stressants. Mais la perspicacité de fins limiers. De policiers à l’écoute de leurs concitoyens et animés par le seul désir de mettre à mal le ou les assassins.
Meurtre sous le pont des indigents nous dépeint, au travers d’une enquête, la vie des populations. Leurs conditions de vie, de survie. Leurs traditions parfois destructrices. Nous naviguons entre enquête et vie de commissariat. En filigrane, une probable histoire d’amitié. Peut-être une histoire d’amour? C’est avec beaucoup de tact que sont diligentées ces enquêtes. Avec l’aide de différents membres du personnel, de la population très impliquée, les policers feront leur possible pour résoudre le meurtre sous le pont des indigents.
Note 17/20
9782343174433 Ed. L’Harmattan 96 p. 12€