Quatrième de couverture
Bouki se croit la plus intelligente des bêtes, l’animal digne d’admiration, l’animal dont tout le monde est jaloux. Mais, un mot de trop et Bouki devient le plus malheureux
Chronique
En Afrique occidentale, Bouki l’hyène est connue pour être bête, méchante, et surtout, vile et veule. Dans tous les contes, elle a le mauvais rôle et la poisse lui colle au poil. Ce que confirme fortement cette histoire.
Ah Bouki, parfois, il faut savoir dire juste les mots qu’il faut. Ce conte nous permet de découvrir une nouvelle péripétie de cette écervelée. Un récit plein d’humour. Un conte qui, comme tous les contes en Afrique, ont une morale. En général, c’est l’assemblée qui déclame cette morale et sa portée dans la société.
Un mot de trop de Bouki l’hyène nous fait découvrir le rituel mis en place pour débuter une histoire. Un conte souvent raconté par une personne âgée. Une personne de savoirs. Une personne qui, par le biais des contes, transmet les traditions, la morale. Bouki devrait en prendre de la graine. Ce qui lui épargnerait de bien mauvaises surprises. Un régal pour les jeunes lecteurs.
Note 18/20
9782350450346 Ed. Ganndal Coll. la case à palabres 22 p. 4€