Quatrième de couverture
Binta est toute heureuse de « descendre » de son village à la capitale. Mais elle déchante vite quand elle comprend qu’elle n’ira pas à l’école mais vendra des sachets d’eau au marché pour la « tante ».
Chronique
Binta est une jeune villageoise. Elle est ravie quand sa tante vient la chercher pour la scolariser en ville. C’est avec joie et empressement qu’elle quitte sa famille, ses amis. Elle nous raconte comment, malheureusement, elle est devenue vendeuse de sachets d’eau .
Nous découvrons l’exploitation de jeune enfants. Une exploitation qui est endémique partout à travers le monde. A travers son histoire, Binta nous racontent les mensonges de certains adultes qui conduisent les parents à leur confier leurs enfants en toute confiance. Des mensonges qui mènent à l’esclavage moderne. Nous allons à la rencontre de parents pauvres, dupés, qui découvrent avec stupeur et chagrin la rude vie qu’ a mené leur enfant. Cette culpabilité qui les ronge.
Binta la petite vendeuse est un ouvrage qui pourrait ouvrir des discussions au niveau familial et scolaire sur l’esclavage moderne et l’esclavage des enfants. Des échanges qui pourraient leur faire aborder les droits des enfants. Ils pourraient faire part de leurs idées et créer des ateliers pour faire découvrir cette situation au monde adulte. Un sujet très intéressant et, malheureusement, d’actualité.
Note 17/20
9782350450325 Edition Ganndal Coll. Je découvre… les petits métiers de la rue 16 p. 5€