Quatrième de couverture
Matakan, dans la mémoire collective des habitants de la Basse Guinée, est restée synonyme de Naby Yoro. Selon tous les récits et légendes, qui peuplent les veillées, aussi bien dans le Kimambourou, le Soumbouya, le Morya, jusque y compris, les causeries des cercles de pêcheurs rapiéçant leurs filets sous les fromagers…
Chronique
En Afrique, les contes racontent le quotidien: la vie, la mort, la joie, la maladie, etc. Tout ce que les personnes traversent dans leur vie est raconté et les erreurs sont citées en exemple afin qu’elles soient évitées à l’avenir et que des leçons en soient tirées. Naby Yoro, le géant de Matakan ne déroge pas à la règle.
Des récits, des contes qui, à travers les sentiments des humains, à travers leur soif de possession et de pouvoir, de leur ego surdimensionné, nous font découvrir les traditions. Les explicitent même. Nous suivons l’histoire dans la grande histoire. Celle des royaumes, des empires. Nous sommes plongés dans la vie villageoise. Des hommes et des femmes simples qui s’adonnent à l’animisme en plus de leur religion respective. Un monde où les djinns, les dieux divers et variés interviennent dans le quotidien, ainsi que les animaux. En Afrique, rien n’est simple et ce n’est pas Naby Yoro le géant de Matakan qui dira le contraire.
Note 18/20
9782913326798 Editions Ganndal 95 p. 7€