Quatrième de couverture

Le deuil est la plus complexe des émotions. Aucun entraînement ou aucune expérience ne sauraient préparer à y faire face. On ne peut non plus fuir le chagrin auquel il nous expose. Nous rappelant qu’au plus profond de nous-mêmes, sévira irrémédiablement un vide qui nous restera à jamais. L’auteur de ces poèmes, suite à la perte de son père en 2005, a décidé de faire ses confidences en écrivant, car « la douleur de la mort d’un proche est universelle ».

Chronique

La perte d’un proche est toujours un moment douloureux. C’est une empreinte indélébile dans la vie. Une douleur inextinguible qui touche tout ce qui vous entoure. Elle ouvre une plaie qui a du mal à se refermer. Comment faire le deuil? Comment puiser au fond de soi la force de continuer à vivre sans l’absent?

Les vers racontent le choc de la disparition. Ils riment cette douleur qui remplit un être au point de lui donner la sensation d’éclater. Un fils pleure une disparition à laquelle il a du mal à se remettre. Il raconte son désarroi et son mal-être. Ce vide qui ne sera jamais comblé. Il hurle la disparition de son père car « l’image que mes yeux reçoivent n’est plus claire ». Plus précisément, il pleure ses parents. La violence des mots dénote son désarroi. Sa solitude face à cette douleur.

Les larmes d’un fils est un recueil où l’auteur-poète traverse toutes les étapes du deuil: le choc, le déni, la colère, la négociation, l’acceptation. Ces étapes sont décortiquées au fil des pages. « je n’ai pas envie de rentrer à la maison/En tous cas pas tout seul/non!/Je ne veux pas/Personne ne m’y attend ». Des vers qui hurlent sa détresse. Sa solitude face à cette douleur immense. Son refus de se retrouver face à lui-même et face à l’absence de ses parents. Ce recueil de poésie est un monologue adressé aux disparus. Au ciel. A lui-même. Ces vers sont tout simplement les larmes d’un fils.