Quatrième de couverture

Fraîchement débarqué de son Congo natal sous un faux nom, Julien Makambo est accueilli à Paris par Pedro, figure de proue du milieu congolais et roi de la  » sape « , qui prend le jeune Candide sous son aile. Entre petites magouilles et combines souterraines, les affaires tournent à Château-Rouge et Julien mène la belle vie… jusqu’à ce maudit vendredi 13, où il se retrouve mêlé malgré lui à la défenestration d’une jeune femme.
En lingala, Makambo signifie  » les ennuis « . Et face aux ennuis, une seule règle ici : Tais-toi et meurs.

Chronique

Il y a des jours où la poisse vous colle aux semelles. Des jours où elle vous tient la main et vous accompagne dans vos déboires. Oui, il y a des jours vous pouvez regretter d’exister. Makambo alias José a vécu une de ces journées. Trop tard pour les regrets. Trop tard pour demander l’aide de la diaspora. Et si c’était un cauchemar? Comment faire pour s’en sortir?

Nous suivons les pas du héros dans les rues de Paris, dans le monde des sapeurs. Au sein de la mafia congolaise. Pour la sape, José est prêt à tout faire. Surtout à être le bras droit de Pedro, un personnage sulfureux. D’aventure en aventure, nous faisons connaissance avec sa vie parisienne. C’est un homme qui a vu ses rêves de réussite éclater au contact de la réalité parisienne. C’est le début d’une longue descente aux enfers.

Tais-toi et meurs est un thriller qui nous fait découvrir les méandres de la pègre où le faux et l’usage de faux est d’une banalité déconcertante. Quelle vie aurait mené José, s’il n’avait pas rencontré Pedro? Quel homme serait-il devenu? Connaitrait-il la loi de l’omerta qui contrôle son monde? Une lecture pleine de suspens qui nous fait regarder le monde de la sape avec un sourire qui en dit long.

Note 17/20

9782266231213    Editions Pocket    212 p.    5,95€