» Il faut encourager les jeunes à lire et à sortir des sentiers battus pour qu’ils voient le livre comme une belle distraction »
Amélie Diack – Bonjour Sally, Je suis heureuse que vous ayez accepté de répondre à mes questions. Que pouvez-vous nous dire à votre sujet ?

Sally Dabo – Bonjour Amélie, je suis notaire, conseillère juridique pour les radios et tv, professeure de droit, conférencière, écrivaine et dans une moindre mesure parolière entre autres
AD – Pouvez-vous nous parler de votre enfance?

SD – J’ai eu une très belle enfance entourée d’amour et de bonheur
AD – Quel est votre meilleur souvenir concernant votre enfance ?
SD – J’en ai plusieurs. Difficile de choisir
AD – Quand avez-vous commencé à écrire ?
SD – A l’âge de 10 ans quand j’étais en classe de 5 e au cours sainte Marie de Hann à Dakar
AD – Qu’avez-vous écrit à ce moment ?

SD – Symphonie qui sortira bientôt et un roman en cours d’écriture
AD – Qu’est-ce qui vous a poussé à passer de l’écriture à l’édition ?
SD – C’est par hasard quand j’ai vu que je cumulais beaucoup de poèmes et assez pour faire un livre je me suis dit pourquoi ne pas les publier et les partager
AD – Comment passe-t-on du droit à la poésie ? C’est une gymnastique incroyable, non ?

SD – Je suis multifacettes comme on peut le voir sur mon cv c’est pour moi une façon de s’évader et de s’échapper dans l’imaginaire poétique
AD – Quelles sont vos habitudes pour vous mettre en mode écriture ?
SD – J’écris au calme le soir devant la tv et en écoutant de la musique ça m’inspire
AD – J’ai lu votre recueil de poésie « Parlez-moi d’amour », que j’ai beaucoup aimé. Avez-vous fait lire le manuscrit par des amis ou la famille ? Qu’est-ce qu’ils en ont pensé ?
SD – Oui, quand j’écris un livre je le fais toujours lire par des amis et la famille qui sont mes premiers critiques littéraires et je tiens compte de leurs observations avant la publication. Pour mon 1er livre, les critiques étaient positives et encourageantes donc ça m’a motivée à le publier

AD – Parmi vos amis et les membres de votre famille, lequel est le plus critique ?
SD – C’est ma mère qui est ma principale lectrice et conseillère
AD – Avez-vous l’intention d’écrire un roman ou autre ? Pourquoi ?
SD – Oui, j’écris un roman actuellement qui sera bientôt adapté au cinéma parce que je voulais me lancer un autre défi celui du cinéma et du roman qui sera le 1er pour moi les autres étant des recueils de poèmes à succès
AD – De quoi parle ce roman ?
SD – Je réserve la surprise à mes lecteurs pour la suite
AD – Comment arrivez-vous à faire votre métier, la radio et l’écriture ? Cela doit être difficile ?

SD – Ce n’est pas difficile, j’ai organisé mon planning en conséquence et je suis hyper active j’aime être occupée et relever des défis
AD – Que représente l’écriture pour vous ? Est-elle synonyme d’engagement?
SD – J’ai eu la chance de réaliser un de mes rêves d’être écrivaine. J’aime beaucoup la littérature et donc l’écriture qui m’a permis de voyager à travers le pays de rencontrer des élèves et d’échanger avec mes lecteurs et d’enrichir ma vie de ces belles rencontres.
Oui, c’est un engagement à travers le message que l’on fait passer dans nos livres qu’il s’agisse par exemple de message d’amour, de paix et de tolérance, de donner confiance aux jeunes filles et d’encourager les jeunes à lire quand certains rencontrent une écrivaine pour la première fois ou écrivent déjà c’est motivant.
AD – Quels sont vos futurs projets ?

SD – J’ai deux livres qui doivent sortir à partir de l’année prochaine une réédition de mon livre « mon univers » préfacé par Marouba FALL, « symphonie » préfacé par Nouha Cissé chevalier des arts et des lettres et mon roman. Avec la corona, j’attendais le retour des activités et que la situation se calme pour publier mes livres et lancer le film
AD – Quels conseils pouvez-vous donner à des jeunes auteurs ?
SD – Il faut avoir confiance en soi et se lancer. Ne pas laisser ses écrits dans un tiroir car peut être il y aura un public pour vous qui vous attend quelque part et ce métier est avant tout une passion. L’argent ne doit pas être la seule motivation car on reçoit beaucoup plus quand on entre dans l’univers des écrivains et on partage des souvenirs merveilleux et inoubliables. Les paroles s’envolent et les écrits restent à jamais
« de manière générale les blogueurs sont eux même des écrivains qui veulent échanger et partager leur passion de la littérature tout en gardant leur personnalité et leur authenticité »
AD – Que pensez-vous des blogs littéraires en général ? Quels conseils donnerez-vous aux bloggeurs ?

SD – C’est important de voir quelle est la motivation du blogueur : est ce que c’est de se faire connaître et de devenir influenceur avec les dérives que cela peut causer d’être payé pour parler d’un livre , ou un moyen de se faire connaître soi même et de percer dans le milieu et tout dépend de comment le blog est fait et sa finalité mais de manière générale les blogueurs sont eux même des écrivains qui veulent échanger et partager leur passion de la littérature tout en gardant leur personnalité et leur authenticité
Personnellement je ne paie jamais pour qu’on parle de mon livre. Un blog a du succès quand il est fait par un passionné et qu’il est bien fait et unique. Le succès ce sont les autres qui nous le donne mais on ne peut pas le forcer et dans ce monde artistique puisque littéraire on n’est pas dans un problème mathématique où la réponse est soit vraie ou fausse c’est une chance, une bonne rencontre, au bon moment que ça arrive.

AD – Avez-vous quelque chose à rajouter ?
SD – Il faut encourager les jeunes à lire et à sortir des sentiers battus pour qu’ils voient le livre comme une belle distraction et non comme une obligation et ça c’est une éducation à donner aux jeunes qui commencent très tôt. Pour finir un grand merci à tous mes lecteurs et à toi Amélie pour cette belle interview
AD – Merci beaucoup d’avoir accepté de répondre à mes questions.