Quatrième de couverture
Ce roman autobiographique relate la vie d’un orphelin de mère dans le contexte socioculturel mandingue. Cet enfant aura la chance de vivre la fin de la période coloniale, le régime du parti unique et les tumultes de la construction de la démocratie guinéenne après la prise du pouvoir par l’armée au lendemain du décès du premier président. Confronté aux aléas et aux rigueurs de l’éducation dans ce milieu austère mais solidaire, l’orphelin gravira les échelons de l’administration publique au prix de nombreux sacrifices grâce à son courage et son attachement à son pays.
Chronique
La vie d’un orphelin ne ressemble pas à celle des autres enfants. L’auteur a été élevé par sa grand-mère. Il en reçut beaucoup d’amour. Pour se protéger du mauvais oeil, il dut quitter son village. Son cocon. Il se battra toute sa vie pour atteindre les sommets. Avec succès. Avec beaucoup de baraka.
Orphelin de mère, l’auteur doit accepter la vie telle qu’elle vient. Il est très aimé par ses grands-parents. En ville, il retrouvera son père et une nouvelle vie. Une vie de lutte quotidienne. Pour se faire de nouveaux amis. Pour se faire une nouvelle place dans une ville où il ne connaissait personne. L’auteur nous emporte dans ses souvenirs. Et nous éprouvons un brin de nostalgie. Nous éprouvons une envie irrépressible de comparer nos souvenirs d’enfance aux siens. C’est le cri d’un enfant qui a grandi trop vite et que la vie va pousser à toujours aller de l’avant.
C’est avec beaucoup de plaisir que les pages se tournent. La vie d’un enfant africain est très oisive au village tout en restant utile. Il joint l’utile à l’agréable. Cependant, la seconde partie de sa vie nous démontre sa hargne à réussir malgré les aléas de la vie. Ce qui force l’admiration.
Note 18/20
9782343214177 Ed. L’hamattan Guinée 166 p. 14€
A reblogué ceci sur Les chroniques de Lee Ham.
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