Kitia Touré est né en 1956 à Ayamé en Côte d’Ivoire. C’est un réalisateur, scénariste et enseignant-chercheur d’université de la Côte d’Ivoire. Titulaire d’un doctorat de 3ème cycle de Lettres « Littérature Moderne » à la Sorbonne (Paris IV), et d’un D.E.A. d’études cinématographiques et théâtrales (Paris I, Panthéon Sorbonne), Kitia Touré a été professeur assistant chargé des audio-visuels à l’I.N.S.A.A.C. (Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle). Universitaire mais aussi responsable du cinéma ivoirien, il a dirigé la Compagnie ivoirienne de Cinéma et d’Audiovisuel au Centre national des Arts et de la Culture du ministère de la Culture de Côte d’Ivoire. Il a été professeur assistant à l’UFR-ICA (Unité de formation et de Recherche en Information, Communication et Arts) de l’Université d’Abidjan Cocody. Il a dispensé des cours sur l’économie du cinéma, le multimédia et l’Internet. En 2011, il est Directeur général par intérim du Centre national des arts et de la culture (Cnac) et nommé directeur de l’Office national du cinéma (Onac), nouvellement créé. Il est également écrivain : on lui doit une demi-douzaine d’œuvres littéraires. Parallèlement, il partageait sa passion pour le cinéma en dispensant des cours sur l’économie du cinéma, le multimédia et l’Internet. Il enseignait notamment à l’I.N.S.A.A.C. (Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle), à l’UFR-ICA (Unité de formation et de Recherche en Information, Communication et Arts) de l’Université d’Abidjan Cocody. Pendant deux ou trois ans, il était aussi professeur à l’Institut des métiers de l’audiovisuel (ISMA) à Cotonou, au Bénin. Depuis sa nomination en juin 2011 comme directeur de l’Office Nationale du Cinéma, il a tenté d’impulser une nouvelle dynamique au cinéma ivoirien. On lui doit la signature d’accords de coproduction entre le Centre Cinématographique Marocain (CCM) et l’Ona-ci. Il a été à la base de la création par le gouvernement ivoirien d’un nouveau fonds de soutien à l’industrie cinématographique. Il est mort dans la nuit du 18 au 19 décembre 2012
Prix littéraires et cinématographiques
- 1985 Prix de la critique internationale et Prix de la critique internationale pour COMÉDIE EXOTIQUE.
- 1988 Prix de la meilleure nouvelle en langue française pour LE CORBILLARD
- 1987 prix UNICEF pour l’enfance pour Maman je veux vivre, une série de onze courts métrages pour la santé infantile
- 1993 Prix Promaco pour la lutte contre le SIDA et prix Telcipro de la qualité technique et prix spécial du jury au Festival du Film Scientifique pour Les gestes ou la vie, une série de quatre courts métrages d’information et de sensibilisation de l’Afrique pour la lutte contre le Sida
- 1994 prix ACCT au Festival international du film d’Amiens pour NANTES, ARCHÉOLOGIE DE LA MÉMOIRE, documentaire sur le passé esclavagiste de la Ville de Nantes (France)
- 1995 Prix Noma pour DESTINS PARALLELES
Oeuvres
