Quatrième de couverture
Amadou entend ses parents parler d’école. Ils ne sont pas d’accord. Maman veut l’inscrire, Papa pense qu’il sera plus utile en restant au village. Amadou cherche à comprendre ce qui est bon : aller à l’école ou rester au village ? Il observe les vieux, interroge leur savoir, constate les bienfaits des études à travers la réussite d’un jeune du village. Mais quel argument emportera la décision de son père ?
Chronique
Dans certains endroits du monde, l’accès à l’école est un luxe. Les parents et les enfants sont prêts à tous les sacrifices pour y aller. Amadou fait partie de ces enfants qui habitent loin de l’école et dont les parents se questionnent sur l’utilité de scolariser leurs enfants. Est-ce important? Qu’est-ce que cela va apporter aux enfants? Cette école éloignera t-elle les enfants des traditions ancestrales et de leur famille? Qu’est-ce que ces enfants apprendront à l’école? Amadou n’est-il pas plus utile au village à travailler dans les champs? Amadou, quant à lui, en regardant autour de lui, constate la sagesse des personnes âgées qui ne sont jamais allés à l’école. De leur capacité à expliquer les choses de la vie sans jamais avoir été scolarisés.
Ce livre est un plaidoyer pour la scolarisation des enfants dans les zones rurales. Ce qui n’est pas évident. En effet, les adultes ont tendance à penser que la scolarisation éloignera les enfants de leurs racines, de leurs parents, du village où ils sont nés. De plus, au village, ces enfants peuvent aider aux travaux champêtres. L’école est une perte de bras pour les familles. Ce livre explique, d’une belle manière, l’utilité d’envoyer les enfants à l’école afin de leur donner la chance d’avoir un meilleur avenir. Il s’adresse aussi bien aux parents qu’aux enfants. Il est très bien écrit et l’histoire est belle.
Note 18/20
9782350451374 Ed. Ganndal Coll. La case à palabre 32 p. 5,5€