(2002. Second anniversaire de maman au royaume des ombres)
Hier en songe, j’ai souvenance,
Caressant sa pierre tombale,
Avoir murmuré à ma mère :
Ma, j’ai confié à l’ange ton salam matinal
Je n’ai voulu ce faisant, manquer de prestance
Je lui disais bien : «Tu sais, j’adore ma mère
Qui plus encore me chérit
Le jour pour moi, aux flancs de ma mère
Est comme un songe qui ne tarit
L’un pour l’autre si souvent
Nous demandions à Dieu le bonheur éternel
Aux petits bouquets de jasmins si bels
Que de temps en temps je lui tendais
Elle m’arrachait du sol me contemplant dans le vent
Sa bise tendre au beau soleil d’or, explosait
Sur mes joues roses bronzées »
Maman, tu es le plus beau des poèmes
Que le poète n’étale sur son parchemin
Ton nom plante le Baobab de la joie, sème
Les pollens de l’amour dans le cœur de l’humanité.
Tu es, maman, la poésie vivante
Qui se vit quant on ne sait avec art la déclamer.
Et l’ange a souri comme tu viens de sourire !
Je savais qu’il t’apporterait
Le souffle nostalgique
De ton petit garçon
Merci beaucoup pour ce texte doyen Sene.
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Amine, Badou Sène. Merci pour ce superbe poème. Je ne le mérite pas. Passe une très belle journée
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Que d’autre pourrait dire le poète !
Belle comme tu es
D’une douceur d’âme angélique
Non, il me va simplement
Me laisser te contempler
Lee HAM
Tanguer dans la quiétude
De l’Éternité !
Amine!
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