NDAYANE, TERRE DE MES ORIGINES – Alioune Badara SENE – Extrait – Mai 1990

(à toute Ndayanoise, tout Ndayanois)
à Amel Lee

Que souffle légère la brise du soir
Sur ce don sublime que m’offre le Seigneur !
Que souffle légère la brise dans le gris du soir
Sur Ndayane, calme, étendu là-bas, au pied de la colline.
Ah ! Ndayane !
Je me rappelle pittoresques tes clairs de lunes
Sous le regard gai des étoiles…
Je me rappelle merveilleux, vers les nues s’élevant,
Les contes de Mame Ndella CISS, la douce Grand-mère.
Ah ! La voix nostalgique d’Outre – Temps !
C’était, tout près de l’âtre ardent, quand s’entendait tout bas,
La prière humble du brave, méditant sur sa corvée prochaine !
Innocent que berce l’éternel chant de l’onde,
Le jour, Ndayane, tu sondes le murmure profond des vagues
Dans leur alternance continue de flux et de reflux.
La nuit, tu es mille reflets diamantés de lampions
Sur l’océan, vaste valse silencieuse d’étoiles !
Ô Ndayane, ta beauté est poème que chantent
Les anges dans l’immensité du firmament !
Voici que la tendresse de tes syllabes fait
Pluie de bonheur sur tes enfants pieux et preux !
La brise du soir passe légère sur tes toits assoupis,
Couvrant un tout beau faubourg qui s’endort.
Et le poète ému, passe sur l’aile fine de la nuit,
Éternels pour toi, son amour et ses prières ! .

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