Quatrième de couverture
Djibril mène la vie paisible d’un berger le long du fleuve jusqu’au jour où il aperçoit la fille de l’eau marchant sur la rivière sans crainte. Il n’a de cesse de la séduire et quand elle cède enfin, c’est à une condition qu’il ne la frappe pas plus de 3 fois sans motif.
Chronique
Le rapport de la plupart des africains avec les rivières, les fleuves, les océans, est assez particulier. Ils honorent presque tous la déesse des eaux: l’unique Mamie Wata. Aussi, Djibril ne s’étonne pas de voir une jeune femme marcher sur l »eau ou d’entendre un baobab parler. Il tomba fou amoureux de cette fille de l’eau. Il l’épousa contre une promesse à tenir.
La vie continue avec son lot de surprises. Epoux et père de famille, Djibril fait tout pour tenir sa promesse. En vain. Il perdit l’amour de sa vie. Comment faire pour la retrouver? La retrouvera-t-il? Comment faire avec ses trois enfants? Doit-il retourner au bord de la rivière pour trouver la belle Aïssatou?
Les croquis stylisés bicolores décorent chaque page et finalisent la belle histoire. Ce livre est un moyen de parler de violences conjugales avec les enfants. De divorce aussi. De parler aussi du départ d’un des parents suite aux violences. Ce qui serait à l’origine de belles discussions familiales ou scolaires. C’est un livre à mettre entre les mains de tout enfant curieux de la vie.
Note 18/20
9782350451070 Ed. Ganndal 32 p. 6€