Quatrième de couverture
Depuis un certain temps le bruit court
Que la renaissance africaine est dans nos cours
Et puisque chaque Africain doit prendre part à la Fête
J’ai choisi parmi mes plus beaux atours
Une tunique qui me couvre des pieds à la tête
Et qui du monde peut encore faire le tour
Mon Avis
Pourquoi avoir choisi ce recueil de poésie parmi tant d’autres? La curiosité. Par curiosité, j’en ai fait la demande auprès des Editions l’Harmattan. Je n’ai pas été déçue. Des mots. Beaucoup de mots. Jetés les uns après les autres. Pour chanter. Pour honorer la vie. La réflexion. L’humain. Les mots sont scandés en musique. Tel un slam qui fait battre des mains en cadence.
Jet de mots. Le titre dit tout. Explore tout. En douceur. En force. C’est une ritournelle de mots qui tourne. Qui tangue. Sans jamais s’essouffler. Je disais une musique. Oui, une musicalité qui bat en rythme la mesure poétique.
Séverin Mebenga nous transporte dans son monde. Dans son futur. Dans son vécu. Juste avec les mots. Avec la fluidité de ses rimes. Ses interrogations sont les nôtres. Les rimes aussi. Il chante l’amour. La tendresse. Il questionne le monde environnant. Il questionne l’Humain, l’Afrique, sur ses actes. Sa destinée. Son devenir. Les mots se posent avec délicatesse. Avec douceur. Sans bruit. A peine audibles. Mais si bruyants. Si présents. Si hurlants. Ils tombent en jet et s’éparpillent sur la feuille. Sur les pages. Juste des mots. En jet.
Ma note 18/20
9782343166315 Editions L’Harmattan Cameroun 111p. 14€
A reblogué ceci sur Les chroniques de Lee Ham.
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Pourquoi toujours mettre dans des cases? Apprécier les mots juste pour leur beauté
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Ranger le texte dans une école, un courant littéraire, une forme particulière, pour que la note de lecture cesse d’être un poème et trace une visibilité critique.
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