Quatrième de couverture
Sitoe Iman Diouf est une brillante anthropologue qui travaille au Musée du Quai Branly. Elle fait, dans les réserves du musée, une découverte mystérieuse qui va bouleverser son existence et la vie qu’elle menait jusque-là avec son mari et son fils…
Chronique
Sitoe, jeune femme sérère (ethnie du Sénégal) a grandi en baignant dans les traditions de ses ancêtres grâce à son grand-père, Gardien des Cultes. Un grand-père qui a toujours répondu avec empressement à ses questions de petite fille curieuse. Ce qui orientera son choix de carrière. Choix qui la confrontera plus tard à peut-être faire face à ses souvenirs d’enfance.
Le silence du totem est un retour aux traditions et aux cultes des Ancêtres d’une jeune femme moderne qui en a été éloignée par la vie. C’est une redécouverte trépidante de ses souvenirs d’enfance. Des cultes familiaux. Des mystères traditionnels. C’est un voyage initiatique à la redécouverte des totems d’un village. A la découverte d’un peuple. Sitoe devra faire appel à ses souvenirs pour honorer ses ancêtres et peut-être permettre aux totems de retrouver leur terre natale. Cela sera-t-il possible? Comment réagiront ses collègues du Quai Branly? L’appel des totems, des ancêtres sera t-il entendu?
Le silence du totem. Une lecture agréable qui nous emporte dans les rites sérères. Dans les mystères de l’Afrique animiste. C’est un roman qui nous emporte dans des découvertes culturelles et nous fait faire un retour au bois sacré. Rêve ou réalité? Nous suivons une longue enquête qui mettra Sitoe face à elle-même. Face à ses oublis de la terre natale. Face à cette partie de sa vie qu’elle a obturée. Face à l’histoire de sa famille, de son village. Pourra t-elle contenter les totems? Les Ancêtres? Pourra t-elle restaurer ce qui a été amputé? Les totems familiaux accepteront-ils de pardonner? Pourront-ils se réapproprier cette place qui était la leur? Il faudra peut-être faire beaucoup d’efforts pour briser le silence du totem.
Note 18/20
9782343141794 Editions L’Harmattan Collection Ecrire l’Afrique 234 p. 21€