Quatrième de couverture

Kesso, jeune fille de dix-sept ans, vit comme un drame la séparation de ses parents et le remariage de son père avec une Européenne. Elle se retrouve soudain projetée dans le tourbillon des évènements qui bouleversent son pays, la Guinée. C’est le début des années meurtrières des indépendances africaines.

Chronique

La place de belle-mère n’est jamais simple dans une famille recomposée. Kessa a décidé de mener la vie dure à la sienne. Cette adolescente guinéenne en veut à Jeannine, femme française, d’avoir pris la place de sa mère, partie un jour sans projet de retour. Cette rivalité s’arrêtera t-elle un jour?

La vie pourrait continuer. Mais, c’est compter sans les évènements politiques qui secouent la Guinée post-indépendance. Aussi, quand la politique s’en mêle, les armes se fourbissent hors du cercle familial. Les deux ennemies vont-elles faire front commun? Jeannine et Kesso vont-elles enfin passer outre les querelles stériles? L’arrière-goût de la liberté est l’histoire d’une fragilité humaine. C’est l’histoire d’une aventure humaine face à la machine politique d’un pays en pleine déliquescence. C’est l’histoire d’une famille recomposée qui se délicte à travers les mots, les préjugés, la bassesse d’une adolescente en manque d’amour, de présence maternelle.

A travers l’histoire d’une famille, défile celle d’une Guinée post-indépendance. Une famille dont les remous internes n’ont rien à envier aux remous nationaux. Cet état de guerre rapprochera t-il les membres de la famille de Kesso? Cette guerre éprouvera t-elle la légendaire dignité peule? La lecture se fait avec un sentiment d’assister à la fin d’un monde et à la naissance d’un autre modèle de violence. Très fort.