Les derniers de la rue Ponty – Serigne M. GUEYE – 2009 – Ed. Naïves

Quatrième de couverture

Un jeune homme étrange qui se dit déjà mort et prétend être un ange, Gabriel, atterrit au Sénégal. Silhouette haute, allongée par son grand manteau aux poches si remplies de billets qu’on les croirait sans fond, Gabriel sillonne Dakar en quête de rédemption peut-être, d’une forme de salut certainement…

L’auteur

Disiz1Serigne Mbaye GUEYE, plus connu sous le nom de Disiz ou Disiz la Peste est né le 22 mars 1978 à Amiens (France). Il est rappeur et à ses heures perdues, écrivain.  C’est ainsi qu’en 2005, il écrit son premier roman René, un roman d’anticipation qui dépeint la vie d’un jeune homme dans une France gouvernée par l’Extrême Droite. Puis, en 2009, sort les derniers de la rue Ponty aux Editions Naïves.

Roman

 rue ponty disizDe nuit, dans les rues de Dakar, une ombre se déplace. Humain? Fantôme? Elle Pose son ombre, sa protection sur une fratrie à la rue. Bon ou mauvais présage? Un roman qui nous emmène dans les profondeurs de la société sénégalaise. Différentes rencontres. Différents portraits. Différentes histoires. Tristes. Touchantes. C’est un roman écrit à la première personne. Récit d’un homme qui va au bout de sa foi. De sa douleur. Un homme-ange qui ne peur résister aux sirènes de Cupidon. Homme dans sa vie. Ange dans ses actions. Quelle est la réalité de cet homme?

Extrait P. 95-96

« Ce jeune garçon qui, pour oublier qu’il vend son corps à de monstrueux touristes rouges, renifle des tornades de solvants organiques, inhale ces vapeurs maléfiques, mais ô combien apaisantes. Elles lui feront passer une nuit tranquille, car elles dissoudront la masse poisseuse et noire des cauchemars de sa vie. Cette passerelle vers l’oubli, cette bouffée de joie envahit ses alvéoles pulmonaires et atteint son cerveau en un flash rapide, qui le transporte vers l’ivresse. Il se sent léger et éloigné de l’épaisseur du monde. Il s’endort, bercé par la mer, tous ses cauchemars enfermés dans un petit flacon de vernis à ongles, tels des génies dans la lampe d’un jeune Aladin qui n’a plus de vœux. »

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