Mon frère aux dents qui brillent sous le compliment hypocrite
Mon frère aux lunettes d’or
Sur tes yeux rendus bleus par la parole du Maître
Mon pauvre frère au smoking à revers de soie
Piaillant et susurrant et plastronnant dans les salons de la condescendance
Tu nous fais pitié
Le soleil de ton pays n’est plus qu’une ombre
Sur ton front serein de civilisé
Et la case de ta grand-mère
Fait rougir un visage blanchi par les années d’humiliation et de Mea Culpa
Mais lorsque repu de mots sonores et vides
Comme la caisse qui surmonte tes épaules
Tu fouleras la terre amère et rouge d’Afrique
Ces mots angoissés rythmeront alors ta marche inquiète :
Je me sens seul si seul ici !
L’auteur parle des africains qui pensaient être « civilisés » en singeant une culture qui n’est pas la leur. Arrivé chez lui, il se sentira étranger dans son propre pays
The author talks about Africans who thought they were « civilized » by mimicking a culture that is not theirs. Arrived at home, he will feel like a foreigner in his own country
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Comment l’auteue à faire le portre du jeune de racine d’une part et d’autre part la souffrance qui attend se dernier une fois de retour en Afrique
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C’est une question?
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L’idée général de ce texte
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Oh oui, j’avais fait un commentaire de texte s sur ce poème. Je m’étais régalée. Merci à toi de partager ton souvenirs avec nous
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J’adore ce classique de la poésie africaine!!
»Mon pauvre frère au smoking à revers de soie
Piaillant et susurrant et plastronnant dans les salons de la condescendance
Tu nous fais pitié! »
Hahahaha! je me souviens quand on récitait ces vers en classe avec un ton moqueur!
Merci Lee Ham de me faire revivre ce beau texte!
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