Quatrième de couverture

Sa beauté, sa sensibilité… on n’aura retenu de Lamina que l’image d’une fille frivole, révoltée contre la condition féminine très complexe de son époque. Elle a décidé de s’épanouir à contre-courant d’une société recroquevillée sur ses traditions.

Chronique

La flèche de Cupidon se plante souvent au hasard, laissant les victimes hagardes, avec un sourire extatique. Au hasard d’un regard. Au hasard d’une rencontre. Deux destins se scellent . Ce qui est le cas du narrateur. Son cœur a choisi une parfaite et belle inconnue . Cet amour est-il partagé? Comment le savoir? Une missive enflammée? Malheureusement, la tragédie de Roméo et Juliette peut aussi se jouer dans un pays exotique. Avec des relents de traditions obsolètes.

Lamina ma délicieuse effrontée nous fait découvrir les traditions séculaires liées à l’amour. Plutôt liées à la danse de l’amour et au mariage comorien. A l’amour se mêle la tradition. Et à la tradition se mêle le souci de la place sociale. Place sociale qui peut détruire des projets de mariage ou un amour dit sincère. Aimer passionnément ne suffit pas. Le narrateur va le découvrir bien assez vite. Hélas. Nous suivons avec intérêt l’évolution de cette histoire. Un amour dont le parcours est semé d’embûches.

La lecture est aisée et nous emporte, mot après mot, dans le secret de deux cœurs. Dans les secrets des désirs des hommes. Dans les secrets d’un amour voué à l’échec. Peut-être. Un amour sacrifié sur l’autel des règles sociales et sociétales. Un amour passé au crible par la société des bien pensants. Ne dit-on pas que l’amour permet de surmonter tous les obstacles?