Quatrième de couverture

Après des années de galère, Zak, le petit peintre maudit, connaît enfin le succès et la renommée à travers ses œuvres. Pourtant, Zak a un secret : l’origine de sa peinture. Grisé par la gloire, il découvrira les palais artificiels avant de rencontrer celui qui changera le cours de sa vie.

Chronique

Le danger des cars rapides est connu dans tout le Sénégal. Alors, quand un accident survient, cela n’étonne plus personne. Personne n’y prête attention. Encore moins à cet enfant qui s’en éloigne, vierge de toute mémoire: Zak, peintre et squatteur.

Le peintre maudit nous fait découvrir la vie difficile des artistes, en général, avant qu’ils ne soient connus. Zak est bien jeune et déjà éprouvé par la vie. Qui est-il? D’où vient-il? Qu’est ce que son cerveau s’efforce à effacer? Qu’a t-il vécu de si traumatisant que son cerveau s’efforce à effacer? Pourquoi est-il aussi traumatisé? Zak, c’est une vie d’errance et de peinture. Une vie de mendiant et de voleur. Faute de vivre de ses croquis. De ses tableaux. Comment faire pour se faire connaître et vivre enfin de son don?

Nous suivons Zak dans son voyage initiatique à la recherche de son identité. De son don. De la reconnaissance de ce dernier. Quel sera le prix à payer? La lecture n’est pas passive. En effet, les dernières pages recèlent des questions auxquelles doit répondre le lecteur. Cette lecture devient ludique: Des devinettes. Des mots croisés sont inscrits à la fin du roman. C’est aussi une histoire qui met en garde la jeunesse contre les paradis artificiels. Des croquis en noir et blanc agrémentent l’histoire. Des croquis stylisés. C’est une lecture très agréable.