Quatrième de couverture
La forge raconte l’histoire de Farafina Balla alias Nikiéma, un enfant prodigieux né au coeur d’une terre à la traîne des évolutions. Étant l’incarnation même des valeurs culturelles et morales, Nikiéma aura comme mission d’apporter des explications plus morales que religieuses aux préceptes de paix, de démocratie et même de cohésion sociale. La vie du jeune homme se matérialisera en une lutte périlleuse et héroïque.
Chronique
Très jeune, Nikiéma apprend qu’il appartient à la caste des forgerons. Il a été bercé par des histoires, des contes, des anecdotes. Cependant, il n’est pas voué à travailler dans la forge paternelle. Il doit faire des études et s’installer en ville, chez son oncle maternel. Va-t-il oublier ses origines? En parlera t-il à sa famille adoptive? Cette famille est-elle prête à écouter un villageois? Surtout que l’épouse de son oncle ne l’aime vraiment pas.
De son éducation de forgeron, Nikiéma gardera le désir de justice, de vérité. Aussi prend-il la parole, dans les réunions politiques, afin de péréniser les liens avec les traditions. Afin de dénoncer les carences du système de son pays. Mais est-ce prudent? N’est-ce pas une prise de position dangereuse? Ainsi est Nikiéma, malgré les épreuves vécues. Quels seront ses choix pour l’avenir? Choisira t-il entre ses racines traditionnelles et ses batailles politiques?
Ce roman est celui d’une dualité. Une dualité concentrée dans un jeune homme ivre de justice. Dans les contradictions entre les traditions et la modernité. Dans la manière de voir le monde d’une famille riche par rapport à un pauvre villageois. Les buts ne sont pas les mêmes selon ce qu’offre la vie. Nikiéma en est la représentation. Sait-il quel sera le prix à payer?
Note 16/20
9782343211251 L’harmattan Côte d’Ivoire 193 p. 19€